Quelle est la place du plaisir dans votre alimentation ?

Vous avez sûrement déjà entendu cette phrase : “La gourmandise est un vilain défaut.”
Mais avez-vous conscience de l’impact qu’elle peut encore avoir aujourd’hui sur votre façon de manger ?

Derrière ces mots en apparence anodins, il y a un message plus profond :
Le plaisir serait suspect.
Les envies alimentaires, à surveiller.
Et manger des aliments plaisir, un danger.

Petit à petit, on apprend à se méfier du plaisir.
À croire que si on commence à écouter ses envies, on va “perdre le contrôle”.
Et à penser qu’un repas réussi, c’est un repas léger, équilibré… mais surtout pas trop satisfaisant.

Résultat : on mange avec retenue, ou à l’inverse, on craque, puis on culpabilise.
Et on entre dans un cercle où le plaisir devient synonyme d’excès, et l’équilibre un effort constant.

Et si, au contraire, le plaisir était non seulement légitime… mais essentiel à une alimentation saine, durable et apaisée ?
Voyons pourquoi (et comment) lui redonner toute sa place.

 

1. Le plaisir alimentaire est un besoin, pas une faiblesse

On croit souvent que le plaisir fait “déraper”.
Qu’il faut l’éviter pour rester dans les clous
Mais c’est tout l’inverse.

Le plaisir est un régulateur naturel.
Il favorise la satisfaction, la digestion, et réduit les envies de “trop”.
Un repas qui apporte du plaisir est un repas qui suffit : il nourrit le corps et l’esprit.

À l’inverse, une alimentation fade ou trop “contrôlée” entretient la frustration… qui finit par chercher une sortie.
Grignotages, craquages, compulsions : autant de signaux d’un plaisir refoulé.

 

2. Moins de plaisir = plus de dérèglement

Quand on bannit le plaisir, on tombe dans une alimentation mécanique, automatique.
On mange ce qu’il “faut”, mais pas ce dont on a envie.
Et souvent… on n’est jamais vraiment rassasié.e.

Cela pousse à manger plus, ou à compenser plus tard.
Et alimente une tension permanente entre “ce que je devrais faire” et “ce que j’ai vraiment envie de manger”.

C’est cette tension , pas le plaisir en soi, qui dérègle la relation à la nourriture.

 

3. Vos envies ne sont pas dangereuses. Elles sont précieuses.

Les envies sont des messages.
Elles vous parlent de ce dont vous avez besoin : parfois d’un aliment réconfortant, parfois d’un goût, d’une texture, d’un souvenir, d’une émotion.

Le danger, ce n’est pas de les écouter.
Le danger, c’est de les étouffer… jusqu’à ce qu’elles explosent.

Réintégrer le plaisir dans vos repas, c’est retrouver un rapport normal, apaisé, vivant à la nourriture.
C’est aussi dire stop au cycle : envie → contrôle → craquage → culpabilité.

 

4. Comment réapprendre à manger avec plaisir (sans perdre l’équilibre)

Le plaisir peut coexister avec l’écoute du corps, l’équilibre nutritionnel et la stabilité du poids.

Voici quelques pistes simples pour commencer :

✔️ À chaque repas, posez-vous cette double question :
De quoi ai-je besoin ?
De quoi ai-je envie ?
L’un sans l’autre laisse un vide. Ensemble, ils permettent un vrai repas nourrissant et satisfaisant.

✔️ Choisissez des aliments satisfaisants
Des aliments qui vous font plaisir à manger, qui ont du goût, une texture que vous aimez.
Il peut y en avoir dans toutes les catégories d’aliments : sucrés, gras, salé, mais aussi dans un bon steak ou encore de belles fraises de printemps.
Un plat simple mais bien assaisonné, c’est déjà du plaisir.

✔️ Variez, explorez, testez
Osez sortir des automatismes.
Essayez une nouvelle recette chaque semaine. Redécouvrez des ingrédients oubliés.
Ajoutez de la couleur, du croquant, du fondant.
Et pourquoi pas cuisiner à plusieurs, avec vos enfants, en couple, en famille ?

 

5. Une alimentation équilibrée n’est pas une alimentation sans plaisir

Se nourrir uniquement de légumes vapeur ou de repas “light”, même très bien pensés, ne crée pas de satisfaction durable.
Et une alimentation “trop saine”, poussée à l’extrême, peut devenir un piège : on parle alors d’orthorexie ; cette obsession de manger “parfait” qui rend tout écart culpabilisant.

👉 L’objectif n’est pas de manger “parfait”.
Mais de manger bien pour vous. Avec plaisir, sans peur, sans excès, sans frustration.

C’est ce que j’appelle l’équilibre intelligent : celui qui inclut vos besoins et vos envies.

 

Pour conclure

Le plaisir alimentaire n’est pas un danger.
C’est une boussole. Une source d’équilibre. Une clé de régulation.

Manger avec plaisir, ce n’est pas être “trop gourmand.e”.
C’est être connecté.e à soi. À ses sensations. À ses envies. À ses besoins profonds.

Et c’est exactement ce que je vous accompagne à retrouver à travers ma méthode Manger Librement. Découvrir la méthode

Et vous, quelle place a aujourd’hui le plaisir dans votre assiette ?


Est-ce que vous vous autorisez vraiment à le ressentir… ou reste-t-il encore un peu coupable ?
Je vous invite à partager vos ressentis en commentaire 💬

Au plaisir de vous lire

Olivia

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