Addiction au sucre : se libérer sans lutte, sans privation, sans culpabilité
Vous avez l’impression d’être « accro au sucre » ?
De ne pas pouvoir passer une journée sans chocolat, biscuits, ou petits plaisirs sucrés ?
De craquer régulièrement, même sans faim, puis de culpabiliser ?
Et vous vous dites peut-être…
« C’est plus fort que moi… »
« Je suis complètement addict… »
« Je dois arrêter le sucre une bonne fois pour toutes. »
Mais plus vous essayez de le supprimer, plus vous en avez envie.
Et plus vous vous privez, plus les craquages sont forts.
Ce que vous vivez n’est pas une faiblesse.
Et ce n’est pas une addiction au sens médical du terme.
C’est votre cerveau qui utilise le sucre comme une solution pour calmer quelque chose de plus profond.
Et c’est là qu’il faut aller chercher.
Pourquoi avons-nous l’impression d’être "accros" au sucre ?
De nombreuses personnes disent ne pas pouvoir se passer de sucre :
Elles ressentent une envie difficile à contrôler,
Ont du mal à réduire leur consommation,
Et se sentent coupables après avoir cédé.
Ces signes ressemblent à ceux d'une addiction. Mais s’agit-il vraiment d’une dépendance au sens médical du terme, comme pour la nicotine, l’alcool ou d’autres drogues ?
Le sucre n’est pas une drogue, mais il active le même circuit que les substances addictives.
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Les drogues, comme la nicotine ou l’héroïne, agissent directement sur le cerveau, en inondant le circuit de récompense de dopamine de manière brutale et artificielle. Elles perturbent le fonctionnement normal du cerveau et créent une dépendance chimique : l’organisme s’adapte à leur présence et en réclame davantage pour obtenir le même effet.
C’est ce qu’on appelle la tolérance, et c’est une caractéristique clé de l’addiction.
Le sucre, en revanche, n’introduit pas de molécule étrangère agissant directement sur le cerveau. Il stimule naturellement le circuit de récompense, comme le font d'autres comportements liés à la survie, comme manger ou avoir des interactions sociales, mais de façon bien moins intense.
Le sucre n’est pas une drogue, mais il active le même circuit que les substances addictives.
Le circuit de récompense : un mécanisme naturel, parfois détourné
Ce circuit cérébral, dont le principal médiateur est la dopamine, nous pousse à rechercher ce qui est bénéfique pour nous : nourriture, relations, sécurité, reproduction…
Lorsque nous mangeons un aliment sucré ou gras, notre cerveau libère de la dopamine. Cela nous fait du bien, nous encourage à répéter le comportement, et c’est parfaitement normal.
Le problème, c’est que ce circuit peut être détourné.
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Quand le sucre devient une réponse émotionnelle
Le cerveau, confronté à une souffrance (stress, solitude, fatigue, anxiété, frustration…) cherche une solution pour soulager cette douleur.
Si, à un moment donné, le sucre a apporté un soulagement, même temporaire, le cerveau mémorise ce lien. Et il peut, inconsciemment, reproduire ce schéma :
"Tu souffres ? Mange quelque chose de sucré, ça ira mieux."
Ce processus est automatique, inconscient, et n’a rien à voir avec un manque de volonté.
Le cerveau fait ce qu’il peut, avec les moyens qu’il a, pour nous protéger.
Ainsi, ce n’est pas le sucre en lui-même qui crée l’addiction, mais la fonction qu’il remplit : une stratégie de régulation émotionnelle, souvent mise en place dans des contextes où il n’y avait pas d’autres ressources pour apaiser la douleur.
En résumé
Le sucre n’est pas une drogue, mais il active le même circuit cérébral que les substances addictives, bien que beaucoup moins intensément.
Il ne provoque pas de dépendance chimique, mais il peut devenir un réconfort automatique en réponse à une douleur émotionnelle.
Ce mécanisme se met en place de façon inconsciente, comme une stratégie de survie.
Ce n’est pas le sucre qui est le problème, mais le rôle qu’il a fini par jouer dans la gestion de nos émotions.
La diabolisation du sucre : un facteur aggravant dans la sensation d’addiction
Aux mécanismes émotionnels et comportementaux s’ajoute un facteur sociétal majeur : la diabolisation du sucre.
Depuis quelques années, le sucre est massivement pointé du doigt comme un danger pour la santé. Il est accusé de favoriser l’obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires… Ces messages, bien qu’animés d’une volonté de sensibilisation, alimentent souvent la peur et la culpabilité. Et paradoxalement, ils peuvent renforcer la sensation d’addiction chez ceux qui tentent justement de limiter leur consommation.
Le sucre perçu comme un "aliment interdit"
En le qualifiant de "toxique" ou de "poison", certains discours transforment le sucre en un aliment interdit, presque tabou. Cette perception déclenche un mécanisme bien connu en psychologie : l’effet de restriction.
Plus on s’interdit quelque chose, plus notre cerveau le désire. Résultat : l’envie de sucre devient plus forte, plus obsessionnelle. Et chaque "craquage" est vécu comme une transgression, un échec personnel… ce qui alimente la croyance d’être accro.
Régimes restrictifs : le carburant des compulsions
Cette peur du sucre pousse souvent à des régimes très stricts, où le sucre est totalement éliminé. Mais cette privation excessive a l’effet inverse : elle amplifie les envies, jusqu’à provoquer des épisodes de consommation incontrôlée.
Ces moments sont vécus avec culpabilité, renforçant le sentiment d’impuissance. Et un cercle s’installe : restriction → frustration → craquage → culpabilité.
Ce cycle ne prouve pas une réelle addiction au sucre, mais une réponse normale à une restriction trop rigide.
Une vision binaire qui ignore la réalité humaine
La diabolisation repose souvent sur une lecture simpliste : le sucre est "mauvais", les aliments non sucrés sont "bons".
Mais cette vision binaire ignore la réalité de notre relation à la nourriture, et en particulier le rôle fondamental du plaisir alimentaire.
Se réconforter avec un goûter, célébrer un événement autour d’un bon repas, partager un dessert en famille… font partie de notre équilibre émotionnel et social.
C’est une forme d’alimentation émotionnelle saine, naturelle et profondément humaine.
Ce n’est que lorsque la nourriture devient un refuge systématique face à un mal-être profond ou répété (fatigue, stress chronique, solitude…) que ce comportement peut devenir dysfonctionnel.
En ne faisant pas cette distinction, les discours culpabilisants renforcent la honte… sans aider à comprendre ni changer les habitudes.
Faut-il arrêter complètement le sucre ?
Face à cette impression d’addiction, beaucoup pensent devoir supprimer le sucre totalement, comme on le ferait avec une drogue. Cette idée est largement entretenue par les discours alarmistes, mais elle est non seulement erronée, elle peut aussi être néfaste.
Le sucre, sous forme de glucides, est essentiel au bon fonctionnement du corps. En particulier, le cerveau en dépend comme source d’énergie. Une élimination totale provoque un déséquilibre physiologique, qui renforce les fringales, augmente le stress et rend la gestion des émotions encore plus difficile.
Changer sa relation au sucre, plutôt que l’éliminer
Le problème ne vient pas de la présence du sucre dans notre alimentation, mais de la fonction qu’il a fini par remplir.
Très souvent, la consommation excessive de sucre est une réponse inconsciente à un mal-être : une stratégie du cerveau pour apaiser une douleur émotionnelle, à un moment où aucune autre solution n’était disponible.
Plutôt que de viser l’élimination totale, il est bien plus utile de travailler sur la relation que nous entretenons avec le sucre :
Identifier les moments où il devient un refuge,
Comprendre ce qu’il vient soulager,
Et déconstruire les discours culpabilisants qui entretiennent ce cercle.
Ce besoin irrépressible de sucre n’est pas un problème à supprimer, c’est un message à écouter
Vous n’avez pas besoin d’un sevrage.
Vous avez besoin de comprendre pourquoi votre cerveau réclame du sucre.
Quelques exemples fréquents :
• « J’en ai besoin pour tenir » → trop de charge mentale, surmenage, fatigue émotionnelle.
• « C’est mon petit moment à moi » → manque de plaisir, de pause, de réconfort.
• « C’est quand je rentre le soir… c’est automatique » → le corps se relâche, la tension intérieure explose.
Manger du sucre n’est pas une faute :
C’est une tentative d’apaisement.
Mais comme toute solution de surface, ça soulage sur le moment… et ça revient ensuite.
Et c’est exactement ce cercle vicieux que je vous aide à déconstruire.
Prêt·e à retrouver une relation apaisée avec le sucre ? Réservez votre entretien découverte ici.
Vers une relation sereine avec le sucre : mon approche pour sortir de l’addiction au sucre sans supprimer le sucre
Vous l’avez donc compris, se priver de sucre pour se libérer d’une "addiction au sucre" n’est pas la solution.
Cela active la frustration, la peur de craquer… et finit par déclencher encore plus d’envies.
Et surtout, ça ne répond pas au vrai problème.
Ce que je vous propose, ce n’est pas un plan alimentaire.
Ce n’est pas une astuce miracle pour “tenir”.
C’est un travail de fond, doux mais profond, pour que le sucre ne soit plus votre seule issue.
Qui suis-je pour vous accompagner dans ce processus ?
Je suis Olivia Rainaud, diététicienne comportementaliste, spécialisée dans les troubles alimentaires, les pulsions, l’addiction au sucre et l’alimentation émotionnelle.
Depuis plus de 11 ans, j’accompagne des personnes qui vivent une lutte intérieure avec la nourriture.
Quelques points de repère :
Plus de 2000 personnes accompagnées en suivi individuel
Expertise en diététique comportementale, psychonutrition, hypnose et thérapies brèves
Formée à la faculté de médecine, spécialisée en TCA, et régulation émotionnelle
En formation continue pour garantir une approche actuelle, scientifique et humaine
Mon approche repose sur :
Des outils concrets, pas de solutions toutes faites
Un cadre sécurisant, sans jugement ni pression
Une compréhension fine de vos besoins émotionnels et corporels
Ce que nous faisons exactement ensemble dans mes accompagnements :
Contrairement aux approches classiques,
Nous ne travaillons pas dans l’assiette.
Nous ne luttons pas contre les pulsions.
Nous agissons à la racine pour que les envies de sucre s’apaisent d’elles-mêmes, sans forcer.
Voici les grandes étapes de mon accompagnement :
Comprendre le mécanisme
Découvrir que ce besoin est un réflexe protecteur de votre cerveau.Identifier le lien sucre ↔ émotion
Le sucre court-circuite vos émotions… mais ne les résout pas.Apprendre à écouter vos émotions
Nommer, accueillir, libérer les émotions du quotidien. Pour les émotions profondes, j’utilise des outils comme la RITMO (EMDR + hypnose).Apaiser votre système nerveux
Créer un espace de sécurité intérieure qui éteint les alertes du cerveau.Retrouver une relation saine au sucre
Consommer avec plaisir, sans automatisme ni culpabilité.Revenir à une vraie liberté intérieure
Retrouver la paix, le discernement, la liberté.
Mes formules d’accompagnement
Je propose 2 formules d’accompagnement individuel EN VISIO sur 6 mois ou 12 mois qui inclues :
1 séance toutes les 3 semaines (2 premiers mois)
Puis 1 séance par mois (3 ou 9 mois suivants selon la durée choisie)
Accès complet à ma méthode (vidéos, audios, ebooks, workbooks)
Des outils avancés (Ebook, séance de régulation émotionnelle renforcée…)
Suivi personnalisé via WhatsApp (5j/7)
À partir de 87€/mois
Pris en charge par les mutuelles (renseignez-vous)
Vous êtes prêt·e à retrouver un rapport apaisé à votre alimentation ?
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Lors de cet entretien en visio de 20 minutes, je vous aide à :
• Comprendre vos mécanismes émotionnels et alimentaires
• Explorer les premières pistes de libération concrètes
Vous repartez avec plus de clarté, moins de honte, et une vraie vision de ce qu’il est possible de transformer dans un espace confidentiel et bienveillant.