Vos pulsions alimentaires sont des messages précieux
“Je ne comprends pas… J’allais bien, et tout à coup, j’ai craqué.”
“C’est plus fort que moi.”
“J’étais pas vraiment affamée, mais j’ai tout englouti.”
“Après coup, je me sens nulle, comme si j’avais saboté tous mes efforts.”
Ces phrases, je les entends chaque semaine.
Peut-être même que vous vous les répétez, en boucle.
Et avec elles viennent souvent la honte, la colère contre soi-même, le jugement intérieur…
Mais si ces pulsions, loin d’être des faiblesses, étaient en réalité des messages importants à écouter ?
Et si vous changiez de regard sur ce que vous vivez ?
Ce que vous appelez “pulsion” n’est pas un défaut
On croit souvent que les pulsions alimentaires sont un signe de faiblesse, un manque de volonté, un “problème à régler”.
Alors on lutte.
On s’interdit certains aliments.
On essaye de “tenir bon”.
On se jure que la prochaine fois, on résistera.
Mais cette stratégie vous mène-t-elle vraiment vers plus de paix ?
Ou bien vous enferme-t-elle dans un cercle de tension → craquage → culpabilité → nouveau contrôle → nouvelle tension… ?
👉 La vérité, c’est que les pulsions ne sont pas le problème.
Elles sont la conséquence d’un déséquilibre ailleurs.
Un signal, un indicateur.
Et comme tout signal, elles méritent d’être comprises, pas combattues.
3 grandes sources à l’origine des pulsions
En comprenant ce qui alimente vos pulsions, vous commencez à transformer votre relation à la nourriture.
Voici les trois causes les plus fréquentes :
1. Un manque d’apport réel
Lorsque votre corps n’a pas reçu assez d’énergie, il vous le fera savoir.
Même si vous pensez avoir “assez mangé”, ce n’est pas vous — avec votre tête — qui décidez ce qui est suffisant.
C’est votre corps. Et lui, il n’oublie rien.
Ce que ça crée :
Fringales incontrôlables en fin de journée
Besoin urgent de sucre ou de gras
Pensées obsessionnelles autour de la nourriture
2. Une privation (même subtile)
Se priver, ce n’est pas toujours sauter des repas.
C’est parfois simplement manger sans plaisir,
Ou s’interdire certains aliments “parce qu’ils font grossir”.
C’est aussi avoir constamment cette petite voix de contrôle qui juge :
“T’as déjà mangé du pain ce midi, évite ce soir…”
“Tu n’as pas mérité de dessert…”
Ce que ça crée :
Une envie croissante des aliments interdits
Des “craquages” sur ce qu’on s’interdit
La sensation de ne jamais être en paix avec ce que l’on mange
3. Un besoin émotionnel non nourri
Les pulsions peuvent aussi être une tentative de soulagement émotionnel.
Quand on est épuisée, stressée, seule, frustrée, submergée… la nourriture devient parfois une béquille.
Pas parce qu’on est faible.
Mais parce qu’on a appris (souvent inconsciemment) que manger apaise. Et c’est vrai… sur le moment.
Ce que ça crée :
Une dépendance ponctuelle au “grignotage refuge”
Une confusion entre faim réelle et besoin de réconfort
Un cercle émotion → nourriture → jugement → émotion…
Le vrai problème n’est pas la pulsion… mais le jugement
Ce qui rend ces moments si douloureux, ce n’est pas seulement l’acte en lui-même.
C’est la manière dont vous vous parlez après.
“J’ai encore tout gâché.”
“Je suis nulle.”
“Je n’y arriverai jamais.”
Mais aucun de ces trois grands déclencheurs (manque, privation, émotion) ne se résout par le blâme.
Ils ne se résolvent que par la compréhension et l’action ciblée.
C’est en observant ce qui se passe, avec curiosité plutôt qu’avec dureté, que vous pouvez amorcer un vrai changement.
C’est cette écoute-là, et non le contrôle, qui vous libérera.
Un exercice tout simple à tester
La prochaine fois qu’une pulsion se présente — ou même après coup — posez-vous simplement ces questions :
Ai-je assez mangé aujourd’hui ?
À combien de temps remonte mon dernier vrai repas ?
Est-ce que je me prive (en quantité, en plaisir, en choix d’aliments) ?
Ai-je un autre besoin en ce moment (repos, pause, réconfort, calme, lien, expression émotionnelle…) ?
Vous verrez que la pulsion prend un autre sens.
Et que vous pouvez commencer à répondre à vos besoins… autrement que par la nourriture.
Pour conclure
Vos pulsions ne sont pas vos ennemies.
Ce sont des outils de communication.
Elles ne disent pas : “Tu es faible.”
Elles disent : “Quelque chose manque ou déborde en toi.”
Et ça change tout.
Ce chemin de libération ne demande pas plus de contrôle.
Il demande plus d’écoute, de compréhension, de douceur.
J’accompagne mes patients depuis plus de 11 ans à retrouver une relation apaisée à la nourriture, libérée des pulsions, de la culpabilité et du contrôle.
Si vous vous reconnaissez dans ces mots et que vous avez envie de parler de ce que vous vivez, je vous propose un appel découverte gratuit (20 minutes, en visio).
C’est sans engagement, et ça peut être le premier pas vers votre libération.
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Prenez soin de vous,
Olivia