Et si ce que vous croyez “anormal” dans votre alimentation était en réalité parfaitement normal ?

“Je grignote parfois sans faim… c’est grave ?”
“Je me réconforte avec du chocolat quand ça ne va pas… est-ce que c’est un problème ?”
“Je n’arrive pas à savoir si je mange normalement ou pas.”

Ces phrases, je les entends très souvent.
Et si vous vous les êtes déjà dites, vous n’êtes pas seul.e.

Aujourd’hui, beaucoup de personnes ne savent plus ce qui est “normal” ou “pas normal” dans leur manière de manger.
Entre les régimes, les injonctions à “bien manger”, les discours “healthy” et les conseils contradictoires, on finit par douter de tout.
On se méfie de ses envies, on culpabilise à la moindre émotion, et on oublie que manger n’a jamais été un acte purement rationnel.

Dans cet article, je vous propose de remettre de l’ordre dans tout ça.
De distinguer ce qui fait partie d’un rapport naturel et humain à la nourriture,
de ce qui devient plus dysfonctionnel ou automatique.
Parce que parfois, ce que vous croyez “anormal”… est en réalité un signe de régulation parfaitement saine.

 

On ne sait plus ce qui est normal… et c’est bien normal

Pendant des années, on a appris à penser notre alimentation plutôt qu’à la ressentir.
Les régimes, les plans alimentaires, les “bons” et “mauvais” aliments ont remplacé notre écoute intérieure.

Résultat :

  • On se méfie de nos envies,

  • On culpabilise au moindre écart,

  • On cherche des règles pour se rassurer,

  • Et on finit par douter de tout ce qu’on ressent.

Mais l’alimentation n’a jamais été censée être parfaite.
Elle est vivante, émotionnelle, sociale, sensorielle.
Et c’est justement cette souplesse qui fait sa normalité.

 

Ce qui est normal (et pourtant souvent jugé “anormal”)

Beaucoup de comportements que vous jugez “mauvais” sont en réalité parfaitement naturels.

Il est normal de :

  • Grignoter de temps en temps, sans faim, par envie ou plaisir.

  • Manger un aliment qui vous fait du bien, même sans besoin énergétique.

  • Avoir envie de sucré après une journée difficile.

  • Fêter, partager, se réconforter avec un bon repas.

Ces comportements ponctuels ne sont pas un signe de “faiblesse”, mais au contraire une façon naturelle de réguler vos émotions et vos besoins.
Ils permettent d’éviter la frustration, la restriction, et de maintenir un rapport flexible et vivant à la nourriture.

Le problème, ce n’est pas de manger pour se faire plaisir.
C’est d’avoir appris à culpabiliser de le faire.

 

Ce qui devient dysfonctionnel (sans être “anormal” pour autant)

Un comportement alimentaire devient plus problématique lorsqu’il se répète de façon automatique, incontrôlée ou systématique.

Par exemple :

  • Grignoter plusieurs fois par jour sans conscience ni faim réelle.

  • Manger pour calmer systématiquement toute émotion inconfortable (stress, fatigue, tristesse…).

  • Se priver de façon excessive, compter chaque bouchée, tout planifier par peur de perdre le contrôle.

Ces comportements ne sont pas “anormaux” ils sont dysfonctionnels.
Souvent, ils sont le signe d’une tentative de se protéger : du stress, de la peur de grossir, de la culpabilité, du besoin de contrôle ou d’un besoin émotionnel.

Mais ils ne sont pas une fatalité.
Ils peuvent redevenir souples, conscients et régulés… à condition de comprendre leur fonction réelle.

 

Revenir à une alimentation choisie, et non subie

Quand on comprend pourquoi certains comportements deviennent automatiques ou dysfonctionnels, on commence déjà à retrouver du pouvoir sur eux.
Le but n’est pas de supprimer ces comportements, mais d’en comprendre la logique : qu’est-ce qu’ils viennent apaiser, éviter ou exprimer ?

Peu à peu, cette compréhension permet de reprendre les commandes, non pas en contrôlant davantage, mais en retrouvant un équilibre naturel entre les besoins du corps et ceux des émotions.
On passe alors d’une alimentation subie, dictée par la culpabilité, le stress ou la peur de mal faire, à une alimentation choisie, plus consciente, plus apaisée, plus régulée.

C’est ce retour à une alimentation vécue en conscience qui ouvre la voie à une relation sereine et durable avec la nourriture.

Retrouver un rapport apaisé à l’alimentation

Remettre de l’ordre dans son rapport à l’alimentation, c’est avant tout :

  • Revenir à soi et à ses sensations.

  • Se libérer du jugement et des “il faut”.

  • Accepter qu’il existe mille manières de “bien manger”.

  • Et surtout, redonner confiance à son corps : il sait, quand on lui laisse la place de parler.

Manger librement, c’est retrouver cette simplicité perdue :
celle de manger parce qu’on a faim, parce qu’on en a envie, ou simplement parce que c’est un moment de vie à partager.

Et c’est exactement ce que j’enseigne dans ma méthode Manger Librement :
un accompagnement pour vous aider à retrouver une relation sereine, intuitive et stable à la nourriture, sans culpabilité ni contrôle excessif.

Et vous ?

Avez-vous tendance à juger certains de vos comportements “anormaux” ?
Et si, au lieu de vous juger, vous commenciez à les observer ?

Prenez un instant pour y réfléchir cette semaine…
Et si vous sentez que vous avez besoin d’aide pour remettre de l’ordre dans tout ça,
👉 Je vous propose un appel découverte gratuit de 20 minutes en visio.
Un premier pas pour comprendre ce qui se joue vraiment derrière vos habitudes.
Et pour commencer à retrouver confiance en vous.

Prenez soin de vous,

Olivia

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Équilibre alimentaire, diététique comportementale ou régime ? Qu’est-ce qui est fait pour vous ?