Et si vous changiez de regard sur votre petite voix intérieure ? (celle qui commente tout ce que vous mangez)
"Je n’aurais pas dû reprendre du dessert."
"J’ai tout gâché avec ce grignotage."
"Je suis nulle, je n’y arrive jamais."
"Demain, je me reprends, c’est décidé !"
Cette petite voix, vous la connaissez.
Celle qui commente, juge, compare, culpabilise.
Celle qui s’invite à chaque repas… parfois sans même que vous en ayez conscience.
Et si, au lieu de la subir ou de chercher à la faire taire, vous appreniez à la reconnaître, la comprendre, et surtout… à en changer le regard ?
Ce dialogue intérieur qui façonne votre comportement alimentaire
Dans le cadre des troubles du comportement alimentaire, d’une relation tendue à la nourriture ou de régimes répétés, un point commun revient souvent :
👉 un discours intérieur rigide et culpabilisant, qui finit par piloter vos choix alimentaires.
Cette “petite voix alimentaire” est souvent le fruit :
D’années de contrôle et de privation,
De messages culturels ou familiaux répétés depuis l’enfance,
Ou encore d’une quête de perfection où l’alimentation devient le terrain d’expression de la peur, de la honte ou de la volonté de bien faire.
Le problème ?
Ce dialogue intérieur n’est pas neutre. Il alimente l’insécurité alimentaire, renforce les comportements de contrôle… et crée un terrain propice aux compulsions, à la culpabilité, et à la perte de confiance.
Et si cette voix n’était pas la vérité ?
Quand elle parle, elle semble avoir raison. Elle est persuasive, insistante, familière.
Mais ce que l’on oublie souvent, c’est que cette voix n’est pas objective.
Elle n’est que le reflet de vos expériences passées, de vos peurs, de vos croyances.
Elle n’est pas la réalité. Elle raconte une histoire, souvent incomplète, parfois fausse… et toujours influencée par une vision rigide du corps et de l’alimentation.
Prenons un exemple :
👉 “Tu ne devrais pas manger de féculents le soir.”
Ce n’est pas une loi.
C’est une croyance, souvent héritée de régimes restrictifs.
Et pourtant, elle peut suffire à créer de la peur, de la privation… et à déclencher une compulsion quelques heures plus tard.
Changer de regard pour changer de rapport à l’alimentation
Reconnaître cette petite voix, c’est une première étape.
Mais le vrai tournant, c’est de changer d’angle de vue.
🎯 Parce qu’il existe d’autres façons de penser.
🎯 D’autres discours, plus souples, plus respectueux, plus ancrés dans la réalité du corps et de vos besoins.
Prenez un moment pour y penser :
👉 Connaissez-vous des personnes qui mangent librement, avec plaisir, sans peur ?
Leur discours intérieur est souvent très différent :
"J’ai mangé ce qui me faisait envie."
"Je suis rassasié.e, c’était suffisant."
"C’est normal d’avoir plus faim certains jours."
Ce sont ces voix-là qu’on peut réapprendre à écouter.
Pas pour les imiter parfaitement, mais pour se rappeler que d’autres perspectives existent.
Quelques pistes concrètes pour assouplir cette voix
Voici quelques repères utiles pour prendre du recul face à cette voix intérieure, sans chercher à la supprimer :
🔎 1. Identifiez le ton de la voix
Est-elle dure ? Méprisante ? Peur ou contrôle ?
Souvent, ce n’est pas ce qu’elle dit qui est le plus violent… mais comment elle le dit.
💬 2. Demandez-vous à qui appartient cette pensée
Est-ce vraiment la vôtre ? Ou est-ce une phrase entendue ailleurs (famille, médecin, régime…) ?
Décoller cette voix de votre identité permet de moins la laisser diriger.
🧠 3. Cherchez des contre-exemples concrets
Connaissez-vous des personnes qui mangent différemment sans problème ?
Est-ce que vous-même, il vous est déjà arrivé de manger librement… sans conséquence négative ?
Ces souvenirs sont de vrais leviers pour restaurer la confiance.
💛 4. Introduisez une autre manière de vous parler
Remplacez peu à peu certaines phrases automatiques par des formulations plus douces :
"J’ai fait ce que j’ai pu avec ce que je ressentais."
"Je peux apprendre à écouter mon corps, même si ce n’est pas parfait."
"C’est OK de manger pour se réconforter parfois, ce n’est pas un échec."
Pour conclure
La liberté alimentaire ne commence pas dans l’assiette.
Elle commence dans la tête.
Plus précisément : dans la manière dont vous vous parlez autour de l’alimentation.
Changer ce dialogue intérieur ne se fait pas en un jour.
Mais c’est une étape essentielle pour sortir des automatismes, apaiser les compulsions, et retrouver une relation sereine à la nourriture.
✨ Car non, vous n’êtes pas “nulle” parce que vous avez mangé du chocolat.
✨ Non, vous n’avez pas “tout gâché” parce que vous avez grignoté.
✨ Et non, vous n’avez pas besoin d’être parfaite pour avoir droit à la paix.
👉 C’est exactement ce travail de fond que je vous propose dans mes accompagnements.
Un cadre bienveillant pour déconstruire les anciennes croyances, apaiser cette voix intérieure, et retrouver la liberté de manger… sans peur, sans lutte, sans jugement.
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Prenez soin de vous,
Olivia